jeudi 12 février 2009

Retour à la case départ

Après avoir échangé un peu de courriel avec elle et avoir appris qu'elle ne pouvait pas me voir ce dimanche parce qu'elle voyait le nouveau gars samedi et dimanche (pour comme elle disait "mieux mesurer son sérieux"), j'ai décidé d'écouter mon coeur et de tout couper.

Là, j'avais vraiment l'impression d'être traité comme une roue de secours.

Fini donc. Je lui ai dis ma manière de penser devant la situation, que j'étais vraiment attristé de voir que j'avais cru qu'elle voulait me rencontrer, qu'elle trouvait qu'on avait une complicité qu'elle n'avait pas encore connu et qu'elle était intéressé à voir ce qui serait possible de construire à deux.

Et bien évidemment, il y a un vide qui se crée... et j'peux vous dire que je trouve ça assez pathétique moi-même après avoir discuté avec une fille (tous les jours) pendant un mois et demi seulement.

Ouaip... c'est peut-être ça mon problème... trop m'investir, trop être dedans, trop avoir d'attentes que ça pourrait fonctionner...

Sur l'heure du dîner (moment où je lui parlais tous les jours via Facebook... j'vous l'avais dis que je m'investis trop!), j'écoutais le podcast de "The Hour" avec George Stroumboulopoulos et il reçevait Eckhart Tolle.

J'avais aucune idée de qui c'était et j'ai été surpris d'en apprendre sur cet ex-anxieux à tendance suicidaire qui est passé du noir au blanc en devenant un souriant devant la vie.

Son principe? On a de quoi en nous qui a des attentes envers le futur et des regrets sur notre passé. Cette "voix" nous cause du stress et nous empêche le présent.

À partir du moment qu'on arrête de s'en faire avec notre passé et notre futur en cherchant à vivre le moment présent, tout devient plus lucide (avec les intrépides!).

Si ça fait 50 000 fois qu'on entend "vit le présent", c'est que ça doit être vrai? =P

Vivre le présent! Vivre le présent!

5 commentaires:

Blanco a dit…

Moi je vais trop vite, toi tu t'investis trop.

Il va falloir qu'on se parle. ;)

Marius a dit…

Je dirais que je suis trop vite aussi! ;)

Je me présenterais bien à ces soirées de blogueurs célibataire mais étant pas à côté...

Un jour peut-être, ça tombera en même temps qu'une fin de semaine où je monte à Montréal?!

Anonyme a dit…

Vivre le présent c'est un des défis les plus durs à relever tant qu'a moi! Ça se fait tout le temps... Quand t'as une opportunité pour parler à une fille. Opportunité qui s'éclipsera dans 0.04 secondes...
Ou alors quand t'as tout ce qu'il faut pour passer une belle soirée entre amis ou en couple pis que finalement t'en profite juste pas assez. Les exemples sont infinis. On est trop réfléchis parfois.. vivre le présent!

Marius a dit…

Y'avait un petit quelque chose que j'avais lu sur la page Wiki sur Tolle.

Pour essayer de reconnaître le moment présent: la prochaine fois qu'on attend quelqu'un ou quelque chose (comme la porte d'autobus qu'elle s'ouvre finalement), c'est d'essayer de se concentrer sur ce que l'on ressent physiquement:
-Le toucher;
-Vos battements de coeurs;
-Votre respiration;
-etc...

Aussi, y'avait rester là... à rien faire et attendre la prochaine pensée pour voir ce que c'est. Juste attendre la pensée voir ce que ça sera sans attentes particulière.

Entk.. fucké à souhait juste pour prouver ton point ouinouin: c'est difficile comme défi!

Anonyme a dit…

Un moment donné dans ma vie je me suis mis à fixer sur le fait que j'avais du mal à être spontané. Quand je sortais prendre un verre, faire le party ou autre chose, je me mettais à auto analyser ma façon de ''me laisser aller''.
... Pas très spontané comme façon de passer une soirée ;)

Puis suite à ça je me suis mis à essayer de laisser les portes de mon esprit ouverte. (ok là je sais que ç'a l'air ésotérique ce que je viens d'écrire mais c'Est pas si pire. Sortez pas l'encens tout suite.. )
Ce que je veux dire c'est que je m'amusais à ne rien filtrer de ce qui me passait par la tête. Je laissais sortir le premier commentaire qui venait, la premiere joke, la première idée.etc...
J'ai toujours eu peur dans ma vie de dire quelque chose de stupide, de faire une joke plate ou je proposer quelque chose qui serait pas acceuilli ou accepté. C'est un peu une déformation de l'adolescence je crois, peur de se faire écoeurer, rejeter ou être isolé etc...
Bref pour revenir à mes ''portes de l'Esprit'' (héhé)
je me suis rendu compte que c'Est pas si épeurant que ça de pas trop mettre de filtre entre les pensées et la bouche. Ça fait du bien, on est plus ''dans le présent'' en tout cas. Au pire les jokes plates font quand même rire les bons amis. Le petit mot de plus à la fille qui travaille est peut-être ben ordinaire et pas winner pantoute mais si il est spontané ça sera ben juste un mot sympathique de plus. ..

Pour revenir à ton comment Marius, c'est un bon flash l'exercice d'attendre la prochaine pensée. Je vais essayer ça voir une fois de temps en temps.