Euh... Mise au point!

Tout d'abord, à Naneki, La bête, Jessica et tous les lecteurs qui liront mon précédent billet... J'avoue avoir été un peu fort hier soir.

Non, j'avais pas mal à la tête le lendemain matin. Non, je ne me saoûlais pas mais plutôt voulu accompagner un bon roman (Carnet de Voyage) avec un petit vin. Je ne cherchais surtout pas à oublier des choses hier mais seulement à profiter du moment présent. Amertume? Peut-être... mais bon! That's life!

;)

Je vais vous avouer franchement que bon... est-ce que je pense tout bas ce que j'ai écris tout haut hier soir parce que j'aimerais bien pouvoir vivre ce genre d'expérience "24 ans, en couple parfait, travail stable avec un la conscience tranquille"?

Probablement... Si y'avait une loto pour gagner ce genre de prix, vous pouvez être sûr que j'en prendrais un billet! =P

Mais bon: je vais faire une comparaison avec le vin! Semblerait-il que je sois fait un peu plus compliqué... Mais certains vins sont compliqués et deviennent encore meilleur en laissait vieillir un peu? ;)

Aussi, y'a ce qui m'entoure qui me décourage... Tous mes amis qui ont eu des enfants vers l'âge de 20-22 ans sont soit plus en couple (avec les enfants tiraillés à gauche ou à droite...), soit ils ne semblent plus les même.

Bon! J'avoue que ça sonne comme le gars jaloux d'un bébé mais si j'avais du monde autour de moi qui avait des vies de famille réussies, je pourrais probablement penser "quelle bonne idée que de fonder une famille si jeune!"...

Le seul party qu'on a fait où cet "ami changé" a pu faire un tour (une première depuis 6 ans!), il n'avait pas trouvé de gardienne et il avait amené ses enfants.

Moi, perso, ça me dérangeait pas parce que j'ai toujours aimé les enfants (je tiens de ma mère cette attirance qu'on les enfants pour moi) mais je voyais que ça agaçait d'autres... et je voyais bien que mon ami aurait voulu rester plus longtemps mais les enfants étaient fatigués à 9h.

Une autre chose qui m'écoeure, c'est que ce n'est pas tout le monde qui est fait pour être parent on dirait...

Mon voisin de porte dans mon bloc (fin vingtaine) est l'exemple parfait:

Il était 5h du matin et son enfant de 5-6 ans (qu'il a la garde une fois aux deux fins de semaine) se met à pleurer un lundi matin et ça sonne à travers le mur. Je travail ce jour là mais me disant que je ne ferais probablement pas mieux à la place du père, je grasse matine tranquillos avec 2 heures de sommeil en moins.

Mais là, le père... j'l'aurais tellement battu! Il se met à imiter son jeune qui essaie de lui dire quelque chose en pleurant... pas fort pour l'estime de l'enfant.

Ça continue encore 20 minutes... et le père qui continue à imiter son fils commence alors à lui crier après. 40 minutes après, le père pousse à l'audace: il met son fils dans le corridor du bloc le laissant pleurer tout seul.

Un salaud de première! Y'avait une partie de moi qui aurait juste eu le goût d'aller prendre le jeune, l'amener chez nous et appeller la police... mais l'éternel peureux que je suis n'a rien fait.

Finalement, l'enfant a arrêté de pleurer environ vers 6h, 6h30 du matin...

Pauvre gosse. Il n'a jamais demandé à vivre dans une telle situation! L'enfant, comme une plante, a besoin d'une bonne terre pour grandir et si la terre est mauvaise...

Si certains réussissent à avoir des vies équilibrés avec des enfants à 22-24 ans, je suis alors super content pour eux! Parfait! Des modèles à suivre que j'espère que ça continuera ainsi encore longtemps!

Mais... j'ai cette impression que trop souvent, les enfants sont plus traités en joujou qu'en personne OU BIEN que la réussite d'un enfant définit la réussite du parent (et donc de la personne).

Alors voilà: oui, y'a peut-être de l'armetume en moi mais voyant la situation de certains, j'me dis que c'est mieux ainsi!